


Un conducteur sur deux prend encore la route avec un «déficit » de sommeil, et rares sont les personnes conscientes du fait que la fatigue peut être un facteur d’accident grave. Les risques liés à la conduite dans un état de fatigue sont donc trop souvent sous-estimés.Afin de prévenir toute exposition au danger, vous devez anticiper et préparer vos déplacements pour prendre la route en forme.
Les conseils à suivre
Pour partir sans fatigue, vous devez respecter votre rythme veille/sommeil habituel. Au-delà de dix-sept heures de veille active, vos réflexes diminueront autant que si vous aviez 0,5 g d’alcool dans le sang.
Si vous vous levez à 7 h du matin et que vous devez conduire le soir, il sera ainsi indispensable de vous arrêter à minuit.
• Réveillez-vous à l’heure habituelle.
• Choisissez votre horaire de départ de manière à conserver votre rythme veille/sommeil, la somnolence multipliant par huit le risque d’accident. Dormez correctement les nuits précédant votre départ : le manque de sommeil s’accumule, sept nuits consécutives écourtées de deux heures de repos équivalent à une nuit blanche. La veille du départ, passez une bonne nuit réparatrice.
• Alimentez-vous sainement : préférez les aliments qui apportent de l’énergie et aident à lutter contre la fatigue (crudités, fruits, légumes, poulet, grillades, oeufs durs, féculents). Évitez les sucreries et les aliments riches en graisses.
Baisse de vigilance
• Difficulté à maintenir une vitesse constante
• Inattention à la signalisation ou au trafic
• Difficulté à maintenir la trajectoire
Vous souffrez d’un manque de sommeil. Ne luttez pas, arrêtez-vous et DORMEZ!

Ne partez pas après une journée de travail sans vous être reposé.
• Ne vous fixez pas d’heure d’arrivée : le sentiment de contrainte risquerait de vous amener à sous-estimer votre fatigue, à négliger les pauses nécessaires et à rouler plus vite.
• Respectez les limitations de vitesse autorisée. En effet, rouler vite fatigue. La vitesse oblige le cerveau à traiter un grand nombre d’informations en un minimum de temps ; et la vision, à s’adapter en permanence.
• Si vous prenez un médicament, lisez attentivement la notice pour connaître son influence sur la conduite routière. Il est susceptible d’entraîner une baisse de vigilance.
• Évitez de voyager aux moments de la journée durant lesquels la vigilance est amoindrie, soit entre 2 h et 5 h et entre 13 h et 16 h. Profitez-en pour faire une sieste ou pour vous reposer.

Raideurs dans la nuque douleurs dans le dos, regard fixe, difficulté de concentration. Une pause active s’avère nécessaire.

• Endormissements passagers
• Paupières lourdes
• Bâillements
• Périodes d’absence
• Désir fréquent de changer de position