Alcool au volant
Alcool et drogue au volant
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L' alcool est l'une des premières causes de mortalité routière

Alcool au volant
Alcool au volant 2

Diminution des facultés visuelles et auditives, état d’excitation intense, perte de la conscience du danger… L' alcool est l'une des premières causes de mortalité routière.

1/3 des accidents mortels à pour conséquence direct l'alcool. En 2016 c'est 1009 personnes tuées , prés de 3500 blessés hospitalisés. Une personne qui boit en conduisant c'est 8.5x plus de risque d’être responsable d'un accident mortel. 25% des conducteurs âgé de 18 à 35 ans sont impliqués dans un accident mortel et avaient trop bu.

Un verre d'alcool, c'est quoi, ça fait quoi ?

Une unité d'alcool correspond à un verre de vin de 10 cl ou un verre de porto de 6 cl ou une coupe de champagne de 10 cl, ou un demi de bière de 25 cl.

Pour savoir la quantité d'alcool que l'on boit, on additionne les unités d'alcool.

Par exemple : 2 apéritifs + 3 verres de vin = 5 unités d'alcool.

Une unité d'alcool fait grimper l'alcoolémie de 0,25 g par litre de sang.

Dès le premier verre, l'alcool :

- désinhibe le conducteur et l'amène à sous évaluer les risques et à surestimer ses capacités,

- altère sa vision,

-diminue sa vigilance et la résistance à la fatigue et la coordination des mouvements

Comment s'élimine l'alcool de l'organisme ?

L'alcoolémie maximum est atteinte au bout d'une heure environ si la boisson est prise au cours d'un repas, une demi-heure si on est à jeun. 

L'élimination de l'alcool est ensuite beaucoup plus longue : il faut environ 1 heure pour éliminer 1 verre, 2 heures pour 2 verres, etc. Ainsi, quand on boit une ½ bouteille de vin au cours d'un repas, on n'élimine cet alcool qu'au bout de 4 heures. Il ne faut surtout pas prendre le volant avant ce délai.

Prévoyez le retour ! 

Si vous devez conduire, il est recommandé de ne pas boire ou de confier le volant à un proche qui n'a pas bu.

Drogues au volant
Drogue au volant

Si les effets physiologiques du cannabis, de la cocaïne, de l’ecstasy ou de l’héroïne sont différents d’une substance à l’autre, toutes diminuent la performance de conduite, particulièrement en situation d’urgence.

Véritable problème de société actuel, l’usage de produits stupéfiants ne faiblit pas. Et par conséquent, la conduite sous emprise de stupéfiants est bel et bien réelle.

Mais les accidents sont nombreux et alertent l’opinion publique : selon l’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR) la drogue serait responsable de 22 % des accidents, soit 1 accident sur 5. Pour la Sécurité Routière, il est important de continuer à sensibiliser pour éviter le pire.

Car les « conducteurs consommateurs » continuent malgré tout d’avoir ce comportement dangereux. Dans 9 cas sur 10, le produit stupéfiant consommé est du cannabis.

L’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière (ONISR) que les risques encourus selon le type de drogue différent, conduire après avoir fumé du cannabis double le risque d’être responsable d'un accident mortel, après avoir pris de la cocaïne le risque est multiplié par 8. En 2016, 22% des personnes décédées l’étaient dans un accident impliquant au moins un conducteur ayant consommé un produit stupéfiant. 16% des jeunes auteurs présumés d’accidents mortels âgés de 25-34 ans ont été déclarés positifs aux stupéfiants.

Le cocktail cannabis/alcool multiplie par au moins 15 le risque de causer un accident mortel. 

Source : securite-routiere.gouv.fr